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#HazebrouckMaVille

Violences conjugales : vous n’êtes pas seule

À Hazebrouck, deux structures accompagnent les victimes

Le Grenelle contre les violences faites aux femmes a été lancé le 3 septembre 2019 afin de lutter contre ce fléau. Humiliations, injures, coups… La violence prend différentes formes. À Hazebrouck, deux structures viennent en aide aux victimes.

Le 25 novembre, un ruban humain a été réalisé à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, place Degroote, à l’initiative du groupe « Parole de Citoyens ».

CIDFF 59

Centre d’information sur les droits des femmes et des familles
Qu’est-ce qu’une main courante ? Comment déposer plainte ? Quelles sont les procédures de divorce, de séparation ? Les conseillères du CIDFF accompagnent les
femmes victimes de violences dans toutes les démarches policières, judiciaires, médicales, sociales ou professionnelles, en s’appuyant sur des partenariats renforcés (gendarmerie, services sociaux…). Ces professionnelles informent les
femmes de leurs droits (droit de la famille, du travail, prestations sociales,
convention CAF…). Chaque victime dispose d’un accompagnement individualisé.
Au CSE les 2e et 4e lundis du mois, de 9 h à 12 h, sauf vacances scolaires.
Au CANM : le lundi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Au Point d’accès au droit : les 1er, 3e et 5e lundis du mois.

Entr’elles

L’association SOLFA (Solidarité Femmes Accueil) a ouvert en 2015
cet accueil de jour situé rue Donckèle, dans des locaux prêtés par la mairie. Avec ou sans rendez-vous, les femmes seules et avec enfants victimes de violences conjugales peuvent s’y reposer mais aussi s’exprimer. Trois salariées de l’association, une assistante sociale, une éducatrice et Diane Vroland, responsable de service des structures Entr’elles, se mettent à leur
écoute. « C’est une étape importante durant laquelle la victime peut mettre des mots sur ce qu’elle vit », confie Mme Vroland. Des groupes de parole collectifs sont organisés. Tout comme le CIDFF, l’association appuie toutes les démarches : demande de logement, de divorce, dépôt de plainte… avec le soutien des différents partenaires institutionnels et associatifs compétents.
Lundi de 9 h à 17 h, jeudi de 9 h à 13 h et vendredi de 9 h à 12 h
1 semaine sur 2 : le mardi de 13 h 30 à 16 h 30
et le mercredi de 9 h à 12 h.

Tél : 03 28 44 43 77 (y compris en dehors
des horaires d’ouverture).

Entr’elles dispose aussi de douze places en centre d’hébergement d’urgence pour femmes et enfants, au sein de trois appartements en ville. « Nous mettons d’abord les victimes en sécurité puis, très rapidement, offrons un accompagnement personnalisé pour qu’elles fassent valoir leurs droits et préparent leur nouvelle vie. »
Pour en bénéficier, appelez le centre d’hébergement au 07 69 11 64 22.
EN CAS D’URGENCE
Le numéro national d’appel : 3919

 

Eclairage

Diane Vroland,
Responsable de service des structures Entr’elles, référente départementale violences conjugales sur l’arrondissement de Dunkerque (SOLFA).

La violence se fonde sur la domination d’un partenaire sur l’autre, accompagnée d’emprise et d’une privation de liberté. Elle fonctionne de manière cyclique en 4 phases :

1. Mise en tension : le repas n’est pas prêt, les enfants font trop de bruit… Le conjoint essaie de culpabiliser petit à petit la victime.

2. Passage à l’acte : ça peut être de la violence physique, sexuelle, verbale, financière ou administrative (rétention de papiers d’identité, interdiction de travailler…).

3. La responsabilisation : la faute est rejetée par l’auteur et en général reportée sur la victime qui culpabilise. L’auteur peut aussi se donner des excuses (fatigue, problème d’alcool, présence de l’entourage).

4. La lune de miel : la victime retrouve son conjoint plein de promesses et qui très souvent ne les tiendra pas.